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La facturation électronique devient obligatoire en 2026 pour toutes les entreprises françaises. Pas de panique ! Nous vous accompagnons étape par étape avec des outils gratuits et des guides complets pour une transition en douceur.

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La facturation électronique obligatoire transforme radicalement les échanges commerciaux en France dès 2026. Cette réforme majeure, établie par l'ordonnance n°2021-1190 du 15 septembre 2021, concerne l'ensemble des entreprises assujetties à la TVA. Elle impose l'émission, la transmission et la réception de factures dans des formats structurés permettant leur traitement automatisé.

Contrairement à une simple numérisation au format PDF, la facturation électronique repose sur des formats normés (Factur-X, UBL 2.1, CII) contenant des données directement exploitables par les systèmes informatiques. Cette structuration garantit l'interopérabilité entre plateformes et facilite l'extraction automatique des informations fiscales nécessaires au pré-remplissage des déclarations de TVA.

Face à cette transformation d'ampleur, la première question que se posent naturellement les entreprises concerne les échéances concrètes auxquelles elles devront se conformer.

Calendrier définitif de la facturation électronique 2026/2027

Le déploiement progressif de la réforme s'articule selon un calendrier précis défini par l'article 91 de la loi de finances pour 2024, tenant compte de la taille des entreprises et de leurs capacités d'adaptation.

Première échéance : 1er septembre 2026

Dès cette date, toutes les entreprises assujetties à la TVA doivent être en mesure de recevoir des factures électroniques, quelle que soit leur taille. Cette obligation universelle de réception garantit la continuité des échanges commerciaux dès lors que certaines entreprises commencent à émettre électroniquement.

Simultanément, les grandes entreprises et ETI (entreprises de taille intermédiaire comptant entre 250 et 4 999 salariés, ou dont le chiffre d'affaires excède 50 millions d'euros) doivent également débuter l'émission de leurs factures électroniques et transmettre leurs données d'e-reporting.

Seconde échéance : 1er septembre 2027

Les PME, TPE et micro-entreprises disposent d'un délai supplémentaire d'un an pour mettre en œuvre leurs obligations d'émission de factures électroniques et de transmission des données d'e-reporting mais PAS à la réception (obligatoire dès le 1er septembre 2026 pour toutes les entreprises). Ce calendrier échelonné reconnaît les contraintes spécifiques des structures de taille modeste en ressources humaines, financières et techniques.

Flexibilité et reports

Cette réforme a déjà connu plusieurs ajustements calendaires depuis son annonce initiale, témoignant de la complexité inhérente à la transformation des systèmes d'information à l'échelle nationale. Le premier report, annoncé en juillet 2023, a décalé l'échéance initialement prévue pour juillet 2024. Le calendrier actuel, établi par la loi de finances pour 2024 en décembre 2023, représente un report global d'environ deux ans.

Le législateur a prévu une clause de flexibilité permettant un report additionnel de trois mois maximum en cas de difficultés techniques majeures lors de la mise en œuvre, soit des échéances potentielles au 1er décembre 2026 et au 1er décembre 2027. Cette disposition souligne la priorité accordée à un déploiement réussi plutôt qu'au strict respect des délais.

Une fois ces échéances établies, il convient d'examiner les acteurs techniques qui permettront leur mise en œuvre concrète. Deux entités distinctes structurent l'écosystème français : les Plateformes Agréées et le Portail Public de Facturation.

Plateformes Agréées (PA) : évolution terminologique et statut officiel

Depuis juillet 2025, la Direction Générale des Finances Publiques a officialisé le terme "Plateforme Agréée" (PA) pour remplacer l'ancienne dénomination "Plateforme de Dématérialisation Partenaire" (PDP). Cette évolution terminologique, annoncée lors d'une réunion de la Communauté des relais organisée par la DGFiP le 8 juillet 2025, clarifie le statut officiel et le caractère obligatoire de ces intermédiaires technologiques, éliminant toute ambiguïté sur leur dimension réglementaire.

Définition et rôle des Plateformes Agréées

Une Plateforme Agréée représente un opérateur privé spécialisé ayant obtenu une immatriculation officielle de la DGFiP après avoir satisfait à un cahier des charges rigoureux. Au 6 octobre 2025, 111 plateformes sont immatriculées sous réserve, attendant leur certification définitive prévue fin 2025. Ces plateformes doivent obligatoirement détenir la certification ISO/IEC 27001, garantissant leur capacité à protéger les données sensibles et à assurer la confidentialité, l'intégrité et la disponibilité des informations échangées.

Les missions des PA comprennent :

  • La vérification de la conformité des factures aux formats normés officiels
  • L'assurance d'une transmission sécurisée vers les destinataires et l'administration fiscale
  • Le maintien de l'interopérabilité avec les autres plateformes et le Portail Public de Facturation
  • La gestion du suivi des statuts obligatoires du cycle de vie des factures

Statuts obligatoires du cycle de vie facturation

Les Plateformes Agréées doivent gérer quatre statuts obligatoires définis par la réglementation : déposée (facture transmise au destinataire), rejetée (rejet technique ou formel pour non-conformité), refusée (rejet pour motif commercial ou métier), et encaissée (paiement effectué). Cette traçabilité complète du cycle de vie de chaque facture constitue un élément central du dispositif de contrôle fiscal.

Si les Plateformes Agréées assurent les services opérationnels de facturation, une autre infrastructure étatique joue un rôle complémentaire mais fondamentalement différent dans l'architecture globale du système.

Le Portail Public de Facturation (PPF) : un rôle redéfini

Le Portail Public de Facturation, développé par l'Agence pour l'Informatique Financière de l'État (AIFE), a vu ses missions substantiellement réduites suite à une décision gouvernementale du 15 octobre 2024. Contrairement aux ambitions initiales qui prévoyaient d'offrir un service complet et gratuit d'émission et de réception de factures, le PPF se concentre désormais sur deux fonctions essentielles et complémentaires.

Fonction d'annuaire centralisé

La première fonction du PPF est de gérer l'annuaire national des entreprises françaises, répertoriant leurs coordonnées numériques et leurs choix de Plateforme Agréée. Cette base de données constitue l'unique référentiel permettant le routage correct des factures électroniques entre opérateurs, avec des adresses normalisées commençant systématiquement par le numéro SIREN de chaque entreprise.

Fonction de concentrateur fiscal

Quant à la deuxième fonction, le PPF centralise et transmet les données fiscales à la Direction Générale des Finances Publiques. L'ensemble des Plateformes Agréées déposent sur le PPF les factures traitées ainsi que les rapports d'e-reporting, permettant à l'administration de disposer d'une vue exhaustive des flux économiques et de procéder au pré-remplissage automatique des déclarations de TVA.

Conséquence pratique importante

Le PPF n'offre plus de services directs d'émission et de réception de factures. Les entreprises doivent obligatoirement souscrire auprès d'une Plateforme Agréée privée pour assurer leurs obligations de facturation électronique, même si certaines PA proposent des services gratuits intégrés dans des écosystèmes logiciels plus larges.

Au-delà des aspects techniques et réglementaires, la dimension économique constitue un argument décisif pour comprendre l'ampleur de cette transformation.

Impact financier : des économies substantielles pour votre entreprise

L'argument économique constitue l'une des motivations majeures de la réforme, les gains potentiels étant considérables pour l'ensemble du tissu économique français.

Analyse détaillée des coûts par type de facture

Selon les études du Ministère de l'Économie et des Finances, une facture papier génère un coût de traitement compris entre 14€ et 20€. Un rapport de 2016 du Ministère détaillait cette structure de coûts : courrier (0,90€), saisie manuelle (1,40€), validation (5,40€), traitement du paiement (2,80€), archivage physique (1,50€) et gestion des litiges (1,80€), pour un total de 13,80€. Bien que ces chiffres datent de neuf ans, ils demeurent représentatifs des ordres de grandeur constatés.

En comparaison, une facture électronique coûte entre 1€ et 2€ à traiter dans un scénario d'automatisation avancée. Les fiches techniques de la DGFiP publiées en octobre 2024 précisent toutefois que les coûts peuvent varier de 4€ à 10€ selon le degré d'automatisation effectivement atteint par l'entreprise.

Taux d'économie réaliste

L'économie potentielle varie significativement selon le niveau de maturité digitale de l'organisation. Dans un scénario optimal d'automatisation complète, les économies peuvent atteindre 85% à 90% par document. Néanmoins, les sources officielles de la DGFiP évoquent plus prudemment une réduction du coût de traitement de l'ordre de 30%, correspondant à une économie financière globale comprise entre 50% et 75% pour la majorité des entreprises.

Projections par taille d'entreprise

Pour une TPE émettant 100 factures mensuelles, le coût total actuel du traitement papier s'établit à environ 1 500€ par mois (100 × 15€). Le passage à l'électronique pourrait réduire ce coût à une fourchette de 150€ à 400€ mensuels selon le niveau d'automatisation, représentant une économie potentielle de 1 100€ à 1 350€ par mois, soit 13 200€ à 16 200€ annuellement. Ces économies couvrent largement les coûts d'abonnement aux Plateformes Agréées.

Pour une PME traitant en moyenne 67 factures mensuelles (chiffre issu d'une étude du secteur), le coût total actuel du traitement papier atteint environ 1 005€ par mois (67 × 15€). Les économies nettes dépendront du choix de la solution et du niveau d'intégration technique, mais peuvent raisonnablement atteindre 600€ à 800€ mensuels, soit 7 200€ à 9 600€ par an.

Bénéfices opérationnels complémentaires

Au-delà des économies directes quantifiables, la facturation électronique génère des gains qualitatifs mesurables. Les études convergentes du secteur démontrent une réduction des délais de traitement de 60% en moyenne, améliorant significativement la trésorerie par l'accélération des paiements. Les Directions Administratives et Financières rapportent un gain de temps de 30% sur les processus administratifs, libérant des ressources pour des missions à plus forte valeur ajoutée.

Une étude de Cegid (Compagnie Européenne de Gestion par l'Informatique Décentralisée) estime qu'environ 5% du chiffre d'affaires d'une entreprise est actuellement consacré à la gestion documentaire papier, illustrant l'ampleur des ressources potentiellement réallouables grâce à la dématérialisation.

Ces perspectives économiques encourageantes soulèvent immédiatement une question stratégique : comment sélectionner la solution technique la plus adaptée à ses besoins parmi la diversité des offres disponibles ?

Comment choisir votre Plateforme Agréée : les critères essentiels

Le choix d'une Plateforme Agréée constitue une décision stratégique qui impactera durablement vos processus administratifs et financiers. Plusieurs critères objectifs doivent guider cette sélection.

1. Vérification de l'immatriculation officielle

Consultez impérativement la liste actualisée des 111 plateformes immatriculées (au 6 octobre 2025) sur impots.gouv.fr. Exigez la preuve de la certification ISO/IEC 27001 et vérifiez la conformité RGPD. Si l'hébergement des données en France ou dans l'Union Européenne n'est pas une obligation réglementaire stricte, il demeure fortement recommandé pour faciliter la conformité RGPD et la proximité des données.

2. Compatibilité technique et interopérabilité

Assurez-vous que la plateforme supporte les trois formats officiels (Factur-X, UBL 2.1, CII) et propose des connecteurs vers votre logiciel comptable ou ERP existant. L'existence d'API ouvertes facilite considérablement l'intégration et réduit substantiellement les coûts de mise en œuvre initiale et de maintenance évolutive.

3. Fonctionnalités avancées et valeur ajoutée

Évaluez attentivement le suivi automatique des statuts réglementaires, les capacités de gestion des relances, l'automatisation des workflows d'approbation, et la qualité des tableaux de bord de pilotage proposés. Ces outils transforment la contrainte réglementaire en véritable opportunité d'optimisation opérationnelle et d'amélioration des processus internes.

4. Analyse économique globale sur trois ans

Comparez rigoureusement le coût total de possession sur une période triennale, incluant l'abonnement mensuel, les frais de mise en service initiaux, les coûts d'intégration technique, et la formation des équipes.

Plusieurs plateformes proposent des offres gratuites intégrées dans des écosystèmes logiciels complets (Indy, Seqino, Tiime), tandis que d'autres facturent des abonnements variables selon les fonctionnalités : Chaintrust (environ 5€/mois), Pennylane (à partir de 14€/mois), Qonto (offre Basic à 11€HT/mois), Axonaut (à partir de 34,99€/mois dont un essai gratuit de 15 jours) Sage (environ 40€/mois), Dougs (à partir de 79€/mois), Yooz (autour de 99€/mois). Ces tarifs commerciaux sont susceptibles d'évoluer et doivent être vérifiés directement auprès des prestataires.

5. Qualité du support et accompagnement

Privilégiez les plateformes offrant un accompagnement structuré à la migration, une documentation technique complète, des formations ciblées, et un support réactif multi-canal (téléphone, email, chat). Pour les TPE et PME disposant de ressources internes limitées, cette dimension s'avère cruciale pour réussir la transformation dans les délais impartis.

6. Pérennité et capacité d'évolution

Vérifiez la solidité financière du prestataire, ses références clients dans votre secteur d'activité spécifique, et sa capacité à évoluer avec vos besoins futurs. Privilégiez les modèles tarifaires dégressifs ou modulaires adaptés à la croissance de votre activité.

Le choix de votre Plateforme Agréée ne constituera toutefois qu'une partie de vos obligations réglementaires. Un second volet, souvent méconnu mais tout aussi contraignant, mérite une attention particulière, l'e-reporting...

E-reporting : l'obligation complémentaire à ne pas négliger

Parallèlement à l'e-invoicing concernant les transactions B2B domestiques, l'e-reporting couvre l'ensemble des autres opérations commerciales : ventes aux particuliers (B2C), transactions avec entreprises étrangères (B2B international), livraisons intracommunautaires, exportations, et données de paiement.

Fréquences et délais de transmission - informations critiques

Pour les entreprises au régime normal de TVA : Trois transmissions mensuelles sont obligatoires, correspondant aux trois périodes décadaires. Les délais de transmission sont les suivants :

  • Pour la première période (du 1er au 10) : transmission dans les 10 jours suivants, soit au plus tard le 20
  • Pour la deuxième période (du 11 au 20) : transmission dans les 10 jours suivants, soit au plus tard le 30 (ou 31)
  • Pour la troisième période (du 21 à la fin du mois) : transmission dans les 10 jours suivants, soit au plus tard le 10 du mois suivant

Pour les entreprises au régime simplifié de TVA : Une transmission mensuelle est requise, avec un délai compris entre le 25 et le 30 du mois suivant la période concernée.

Finalité et importance stratégique

Ces déclarations permettent à l'administration fiscale de pré-remplir automatiquement vos déclarations de TVA et d'améliorer substantiellement la lutte contre la fraude fiscale transfrontalière. La précision et la ponctualité de ces transmissions constituent donc un enjeu de conformité majeur.

Régime de sanctions spécifique

Les sanctions pour défaut d'e-reporting sont particulièrement sévères : 250€ par défaut de transmission, plafonnées à 15 000€ annuellement (article 1788 D du Code Général des Impôts). Cette pénalité contraste avec celle appliquée pour une facture électronique non transmise, fixée à 15€ par facture, également plafonnée à 15 000€ annuellement (article 1737 du Code Général des Impôts). Cette différence tarifaire substantielle souligne l'importance stratégique accordée par l'administration fiscale aux données d'e-reporting.

Assurez-vous impérativement que votre Plateforme Agréée gère automatiquement l'e-reporting pour éviter tout risque de non-conformité et les pénalités financières associées.

Face à la complexité de cette réforme, certaines interrogations reviennent fréquemment chez les dirigeants d'entreprise. Nous y apportons des réponses précises et sourcées.

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Questions fréquentes

Quelles sont les dates limites exactes pour ma TPE après le report de la facturation électronique ?
C'est quoi la différence entre Plateforme Agréée (PA) et le Portail Public (PPF) ?
Combien coûte la facturation électronique et combien puis-je économiser concrètement ?